Arrivée au magasin d’une Velocette Venom 1970.

Une machine gardée jalousement depuis de nombreuses années sur Paris, affichant très peu de kilomètres depuis sa restauration en 2005 par Roland Chatokhine, qu’on ne présente plus.
Notre copain Claude, son propriétaire, usineur de talent, lui aura offert deux belles pièces de fonderie pour ventiler les freins, des guidons bracelets réglables “fait maison”, un embrayage neuf, un allumage électronique et une génératrice Alton.

Ce qui nous surprend sur la moto de Claude, comme souvent sur les Velocette, c’est la douceur des commandes, particulièrement celle d’embrayage, son freinage très précis, et la légèreté de la partie cycle, sa maniabilité et sa position de conduite plutôt confortable.
Surpris, parce qu’il faut dire que ça fait un sacré bail que nous n’avions pas “dégoté” une perle sur le marché des Velocette.

Le moteur de cette Venom est un pur bonheur, vous n’êtes jamais sur le mauvais rapport, et ça reprend sans difficulté dans les bas sur un léger filet de gaz.
Bref, un moteur souple, qui respire fort et puissant !

Cependant une bonne révision s’impose, car cette vieille anglaise aux allures de Thruxton Veeline n’a pas goutté de bitume depuis un certain temps, nos essais de ce matin mis à part.
Sur le pont donc, dès la semaine prochaine, pour vous la présenter au magasin, dans sa robe bleu gris satin.

Arrival at the store of a Velocette Venom 1970.

A machine jealously kept for many years in Paris, displaying very few kilometers since its restoration in 2005 by Roland Chatokhine, who we no longer introduce.
Our friend Claude, his owner, a talented machinist, offered it two beautiful foundry parts to ventilate the brakes, “homemade” adjustable handlebars, a new clutch, an electronic ignition and an Alton generator.

What surprises us with Claude’s motorcycle, as often with Velocette, is the softness of the controls, particularly that of the clutch, its very precise braking, and the lightness of the rolling chassis, its maneuverability and its driving position rather comfortable.
Surprised, because it must be said that it was a hell of a time that we had not “tapped” a pearl on the Velocette market.

The engine of this Venom is pure happiness, you never are on the wrong gear, and it revs without difficulty from low RPMs with only a thread of gas.
In short, a smooth engine, breathing deeply and powerfuly!

However, a good revision is necessary, because this old English, Thruxton Veeline alike, hasn’t been on the road for some time now, our tests this morning aside.
On deck then, next week, to present it soon at the store, in its satin gray-blue dress.